Tu veux avoir plus de clients, alors tu postes sur Linked In, Instagram ou encore TikTok, tu partages du contenus de « valeur », tu fais des stories Instagram, bref tu donnes tout… et pourtant, ton nombre de clients n’augmente pas. C’est frustrant, parce que tu as l’impression de cocher toutes les cases de la “bonne élève”. Il faut savoir que les taux de conversion moyens des réseaux sociaux tournent autour de 1 à 2 % selon HubSpot.
Mais soyons honnêtes : tout ce travail de visibilité ne sert à rien s’il n’est pas transformé en ventes. Et si le vrai problème n’était pas ton contenu… mais ton système pour convertir ?Je sais exactement de quoi je parle, car je suis aussi passée par là !
À l’époque, j’avais plus de 60 000 abonnés sur YouTube et environ 3 000 personnes sur mes autres réseaux. J’étais persuadée que c’était largement suffisant pour vendre. J’ai donc lancé un e-book de remise en forme, soigneusement conçu, esthétiquement réussi, directement inspiré d’une marque américaine que j’admirais.
Le verdict a été brutal : zéro vente.
Le choc a été immense. J’ai vu ma confiance en moi s’effondrer, mon syndrôme de l’imposteur était à son paroxysme. Je passais mon temps à me comparer aux autres, à me demander pourquoi elles réussissaient et pas moi. Pire encore : j’ai remis en question ma légitimité dans l’entrepreneuriat, alors que je viens du sport de haut niveau et que le mental, normalement, c’est ma force.
D’ailleurs, dans une étude britannique réalisée par OnePoll auprès de 4 000 adultes, 53 % des femmes ont affirmé se sentir sous-compétentes malgré leurs succès. De même, dans une étude de Forbes, 75 % des femmes en position exécutive ont admis avoir vécu ce sentiment. Rien que ça !
Avec le recul, j’ai compris que le problème n’était pas l’e-book en lui-même, mais l’absence totale de stratégie derrière. Mon message était flou, je m’adressais à “toutes les femmes”, donc à personne en particulier. Mon positionnement était inexistant. Et au fond, j’avais simplement copié un modèle qui n’était pas le mien.Cette erreur m’a coûté des milliers d’euros… mais elle m’a appris une chose essentielle :
👉🏿 On ne lance pas un produit parce qu’il est beau. On le lance parce qu’il répond à un besoin ou un désir précis.
Maintenant, on passe au concret : je vais te montrer, étape par étape, comment sortir du “beau mais qui ne vend pas” et bâtir un système simple qui transforme ta visibilité pour avoir plus de clients.
Étape 1 — Clarifie ton positionnement
Si tu veux avoir plus de clients, la première chose à poser, c’est ton positionnement. C’est ce qui fait que, dans une mer de concurrentes, ton prospect se dit : “Ok, c’est elle que je veux, pas une autre.”
Le problème le plus courant ? Vouloir plaire à tout le monde. Quand tu parles à tout le monde, ton message devient flou, générique, interchangeable. Résultat : tes prospects ne savent pas vraiment si ton offre est pour eux… et passent leur chemin.
👉🏿 Un bon positionnement, c’est être capable de répondre clairement à ces trois questions :
- Qui tu aides : une cible précise, pas “tout le monde”.
 - À quoi tu l’aides : un problème clair, un résultat attendu.
 - Pourquoi toi : ton approche, ta différence, ton expérience.
 
Mini-exercice express
Prends une feuille et complète cette phrase :
“J’aide [cible précise] à [résultat concret] grâce à [ton approche ou méthode], sans [l’obstacle qui les bloque d’habitude].”
Exemple : “J’aide les coachs bien-être à avoir plus de clients grâce à un site internet prêt à l’emploi, sans passer leurs soirées en DM.”
Étape 2 — Définis ton client idéal (le vrai, pas une caricature)
Avant même de construire ton offre, tu dois savoir à qui tu t’adresses. Parce qu’une offre, ce n’est pas un produit posé dans le vide : c’est une réponse précise à une personne précise. Et c’est là que beaucoup d’entrepreneures se trompent en créant un “avatar vague” : les femmes de 25 à 45 ans qui veulent se sentir mieux dans leur peau. Soyons honnêtes : ça ne t’aidera jamais à vendre.
Et justement, selon ton métier, ta manière de trouver tes premiers clients sera très différente.
👉🏿 Par exemple, si tu es prof de yoga, tu peux t’appuyer sur des leviers locaux et un site bien structuré pour remplir tes premiers cours — je t’en parle en détail dans cet article : Prof de yoga : trouve tes premiers clients grâce à ton site web.
Un client idéal bien défini, c’est une personne que tu incarnes presque comme un personnage réel. Tu lui donnes un prénom, tu imagines sa journée type, ses habitudes, sa personnalité. Tu connais ses frustrations profondes, ses objectifs, ses rêves cachés… et même sa manière de prendre des décisions. Est-ce qu’il est impulsif ou au contraire dans l’hésitation ? Est-ce qu’il privilégie le prix, le temps, ou la qualité ?
Plus tu l’incarnes, plus tu peux créer un message qui résonne directement avec lui. Parce que ton prospect doit lire ta page et se dire : “On dirait qu’elle parle de moi.”
3 questions pour définir ton client idéal
- Qu’est-ce qu’il veut absolument obtenir ? (ex. plus de clients, plus de temps, plus de visibilité)
 - Qu’est-ce qu’il redoute le plus ? (ex. investir pour rien, perdre du temps, avoir l’air amateur)
 - Quelles phrases exactes utiliserait-il pour décrire son problème ? (utilise ses propres mots, pas du jargon marketing)
 
C’est à partir de ces réponses que tu peux bâtir une offre qui ne sonne pas comme un concept abstrait, mais comme la solution évidente à son besoin. Et c’est ça qui fait la différence entre une offre qui reste “jolie sur le papier” et une offre qui attire et convertit.
Je t’ai mis un exemple de fiche persona. Elle est volontairement simplifiée, mais elle te montre les points essentiels à travailler pour définir un client idéal qui ressemble vraiment à tes clients actuels.
Étape 3 — Construis une offre claire et irrésistible
Tu peux avoir le meilleur positionnement du monde, si ton offre n’est pas claire, personne ne l’achètera. C’est souvent là que ça coince : on crée une offre qu’on trouve géniale… mais que le client ne comprend pas.
Ton offre doit répondre à une question simple :
👉🏿 “Qu’est-ce que j’obtiens, concrètement, si je travaille avec toi ou si j’achète ton produit ?”
Les erreurs les plus fréquentes
- Vouloir tout mettre dans une seule offre → elle devient confuse.
 - Rester vague : “je t’aide à te sentir mieux” ou “j’accompagne les femmes vers plus d’équilibre” (mais ça veut dire quoi, concrètement ?).
 - Multiplier les formules et les packs au point de perdre le client dans un catalogue sans fin.
 
Comment rendre ton offre limpide
- Nom clair et spécifique : pas besoin de jargon, ton prospect doit comprendre instantanément de quoi il s’agit.
 - Promesse simple : une transformation concrète, mesurable si possible.
 - Livrables visibles : ce qu’on reçoit, comment et en combien de temps.
 - Différence assumée : pourquoi ton approche est différente des autres.
 
Exemple concret : le cas d’Emma, photographe branding
Quand Emma est venue me voir, ses offres étaient floues et dispersées. Elle faisait “un peu de tout” en photo : portraits, événements, contenus pour les réseaux… mais son message était confus. Résultat : beaucoup de demandes non qualifiées, peu de clients vraiment alignés.
Elle a retravaillé son positionnement et surtout, ses offres phares. Aujourd’hui, l’une de ses plus claires et efficaces, c’est son Morning Shooting.
C’est simple, limpide et tout est dit dans le titre : une séance photo de branding, concentrée sur une matinée, qui permet à l’entrepreneur de repartir rapidement avec des visuels pro pour son site et ses réseaux. Pas besoin d’expliquer pendant des heures : le client comprend immédiatement ce qu’il obtient, en combien de temps et à quel prix.
👉🏿 Résultat ? Les demandes sont plus ciblées, ses clientes viennent pour elle, et elle a un business qui tourne avec régularité.
Étape 4 — Structure un parcours client qui convertit
Beaucoup de femmes entrepreneures pensent que leurs clients vont “comprendre tout seuls” quoi faire après avoir vu un post ou une story. En réalité, sans parcours clair, tu perds la majorité des personnes intéressées.
Ton rôle, c’est de guider ton prospect d’un point A (curiosité) vers un point B (achat, prise de rendez-vous, inscription), c’est ce qu’on appelle un tunnel de vente, un parcours structuré expliqué en détail par Pipedrive. Plus le chemin est simple et balisé, plus la décision est rapide.
Les erreurs les plus courantes
- Multiplier les liens dans une bio ou dans un mail → le prospect ne sait pas où cliquer.
 - Ne pas avoir de “suite logique” : ton post génère de l’intérêt mais ton site ne propose rien derrière.
 - Laisser la prise de décision reposer uniquement sur le prospect (“contactez-moi si…”).
 
Les 4 étapes d’un parcours client fluide
- Découverte : un post, une vidéo, une recommandation… bref, le premier contact.
 - Page claire : ton prospect atterrit sur une page qui résume ce que tu proposes et lui indique quoi faire ensuite.
 - Nurturing : quelques mails simples ou un contenu qui rassure (témoignages, cas client, avant/après).
 - Action : un bouton d’achat, un calendrier de réservation, un appel programmé → un passage à l’acte simple et sans friction.
 
Exemple concret
Souviens-toi d’Emma (la photographe branding). Quand elle a clarifié son offre “Morning Shooting”, on a structuré son parcours pour que les prospects n’aient qu’à suivre les étapes :
- Elle poste sur Instagram des exemples de shootings.
 - Le lien redirige vers une page dédiée à son Morning Shooting.
 - La page montre les bénéfices, le déroulé et les résultats concrets → puis propose directement un formulaire de réservation.
 - Une fois le formulaire rempli, le client reçoit un mail avec toutes les infos pratiques.
 
👉🏿 Résultat : plus de questions inutiles, moins d’allers-retours en DM, et surtout plus de réservations fermes.
Étape 5 — Transforme ton site en associé (et pas en vitrine)
Un site qui ne fait que “faire joli” ne sert à rien. Ce n’est pas une carte de visite en ligne, c’est un véritable associé de ton business.
Quand ton site est pensé pour vendre, il prend le relais à ta place :
- il rassure,
 - il guide,
 - il filtre,
 - il pousse ton prospect à passer à l’action.
 
En clair : ton site doit travailler pour toi, même quand tu dors.
Les erreurs classiques avec les sites web
- Laisser le visiteur se perdre dans des menus trop remplis au lieu de le guider.
 - Ne pas avoir de CTA clair : un simple “me contacter” ou “plus d’infos” n’incite pas à acheter.
 - Mettre l’esthétique avant la stratégie : un site beau mais flou n’apporte pas plus de clients.
 
Les éléments indispensables d’un site qui convertit
- Un Hero percutant : en haut de page, ta promesse claire + un bouton d’action.
 - Des preuves : témoignages, études de cas, avant/après.
 - Une offre limpide : ce qu’on obtient, en combien de temps, et pourquoi ça marche.
 - Ta méthode : en 3 à 5 étapes, pour que le client visualise le chemin.
 - Une FAQ stratégique : répondre aux objections (prix, délais, conditions).
 - Un CTA final fort : qui rappelle la promesse du début et propose un pas simple.
 
Exemple : pourquoi mes sites prêts à l’emploi font la différence
Quand une entrepreneure installe un de mes sites prêts à l’emploi, elle ne peut pas tricher : chaque section a un rôle précis. Pour remplir son site, elle est obligée de poser des mots clairs sur son offre, son parcours et ses preuves.
Résultat ?
- Un discours cohérent.
 - Un parcours qui amène logiquement à l’action.
 - Et surtout, un site qui fait le tri : il attire les bons clients et écarte ceux qui ne sont pas concernés.
 
👉🏿 Ton site n’est pas une décoration. C’est ton associé le plus fiable, celui qui ne dort jamais et qui te fait gagner du temps (et des clients).
Étape 6 — Ajoute des preuves et des chiffres (même simples)
Ton prospect ne te croit pas parce que tu es convaincue. Il te croit parce qu’il voit des preuves. Sans preuve, ton discours reste une promesse abstraite. Avec preuve, ton offre devient crédible et désirable.
Pourquoi les preuves sont indispensables
- Elles rassurent ton prospect (“ça marche aussi pour d’autres comme moi”).
 - Elles réduisent le temps de décision (plus besoin de “réfléchir”).
 - Elles différencient ton offre des discours vagues qu’on lit partout.
 
Les différentes formes de preuves que tu peux utiliser
- Témoignages clients → concrets, orientés résultats (“j’ai signé 3 clients de plus”, “mes demandes sont devenues régulières”).
 - Avant / Après → visuel ou textuel (par exemple, une page de vente confuse vs une page claire qui convertit).
 - Mini cas client → comme l’histoire d’Emma et son Morning Shooting.
 - Chiffres simples → pas besoin de statistiques complexes, tu peux dire : “J’ai divisé mes échanges en DM par 2 depuis la refonte de mon site.”
 - Preuves indirectes → un mail reçu, un retour spontané, une capture d’écran de feedback positif.
 
Exemple personnel
Quand j’ai perdu des milliers d’euros avec mon e-book de remise en forme, j’avais zéro preuve à montrer. Je parlais “dans le vide” : aucune cliente ne pouvait se projeter, car je n’avais pas de témoignages ni de résultats tangibles.
Aujourd’hui, en tant que webdesigner et consultante en stratégie digitale, c’est tout l’inverse : j’ai des clientes qui montrent concrètement leur transformation (comme Emma qui a enfin des offres phares claires, ou d’autres qui signent plus facilement après avoir structuré leur parcours).
👉🏿 Chaque preuve, même petite, agit comme une brique de confiance. Plus tu en poses, plus ton prospect avance vers l’achat.
💡 Astuce : si tu débutes et que tu n’as pas encore de résultats clients, utilise ta propre expérience (ton parcours, tes erreurs, ton avant/après). L’important, c’est de montrer du concret, pas d’aligner de grandes promesses vides.
Au final, vendre plus n’a rien à voir avec poster davantage ou avoir plus d’abonnés. C’est la clarté, la structure et les preuves qui font la différence. Même les petites briques de confiance s’accumulent et créent un effet domino : ton prospect comprend mieux, il avance plus vite, et il devient client plus naturellement
															